Le 30 mars 2025, le Dr Torsten Trey, directeur exécutif de l’ONG DAFOH était l’invité de Real America’s Voice.
Ce fût l’opportunité d’évoquer une fois de plus les pratiques contraires à l’éthiques et criminelles que sont les prélèvements forcés d’organes sur des prisonniers de conscience vivants en Chine.
Question : Aujourd'hui, le PCC appelle cela un don volontaire. Comment peuvent-ils s’y soustraire, Torsten ?
Réponse : Eh bien, dans un pays où il n'y a pas d'État de droit, tout peut arriver, tout est possible si le gouvernement ou le PCC l'autorise.
Donc, si le PCC dit, par exemple, que ces dissidents veulent racheter leurs crimes et s'engagent volontairement, alors on parle de don volontaire d'organes. Bien sûr, ce n'est pas volontaire. Il n'y a pas de consentement éclairé et ils n'ont pas le choix.
Il y avait en fait un médecin vétéran militaire qui était un lanceur d'alerte en 2006 et il a dit qu'il avait vu tous ces documents, il avait vu environ 50 000 formulaires de consentement et ils étaient tous signés de la même signature. C'est donc d'une certaine manière, lorsque le PCC parle de liberté ou de don volontaire d'organes, c'est un canular, un vrai canular.
Question : Alors pourquoi ? J'essaie de me faire une idée de cela et évidemment vous m’y aidez en faisant la lumière. Mais pourquoi la communauté médicale mondiale et les organisations comme l'OMS sont-elles silencieuses à ce sujet ?
Réponse : Oui, c'est une question que je me pose depuis plusieurs années.
Donc, par exemple, l'OMS, ils étaient au courant, mais à ce moment-là, en 2012, je crois, la personne qui dirigeait l'OMS était originaire de Chine. Et bien sûr, ils ont été plus indulgents avec le gouvernement chinois. À l'heure actuelle, nous voyons aussi que l'un des précédents vice-ministres de la Santé, secrétaire à la Santé en Chine, a été nommé en 2018, il a été nommé au groupe de travail de l'OMS sur le trafic d'organes.
Pouvez-vous imaginer cela ? Sous son mandat, les prélèvements forcés d'organes se sont développés, puis il a fait partie du groupe de travail de l'OMS. C'est comme si on faisait du renard le patron du poulailler.
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Il est nécessaire de s'informer, en parler autour de vous, briser le silence sur le Falun Gong.
Les prélèvements forcés d'organes en Chine sont la solution ultime du PCC pour réduire au silence et éradiquer les pratiquants de Falun Gong.
Plus nous en apprenons sur les victimes, plus nous permettons la sortie du «silence».
Plus nous sortons du silence, plus nous luttons contre les prélèvements forcés d’organes.
Signez la pétition G7+7 pour mettre fin aux prélèvements forcés d’organes sur des personnes vivantes et non-consentantes en Chine